L’obésité chez les adolescents est en pleine recrudescence. Une des solutions pour endiguer ce problème est la pratique du sport. De nombreuses études ont monté que les adolescents qui font partie de plusieurs équipes sportives sont moins susceptibles d’être obèses.
Sport et croissance de l’adolescent sont deux choses liées. Pratiquer une activité sportive à l’adolescence est très important. Peu importe l’âge et le sexe, tout le monde doit se dépenser physiquement. Cela a de nombreux avantages sur le corps et la santé.
D’abord, le sport permet de renforcer les muscles. Une donnée très importante pour les adolescents, en pleine puberté. Leur corps change, grandit, et les muscles doivent suivre. Le sport permet de les développer afin d’être bien solides à l’âge adulte. La transformation physique de l’ado se déroulera dans de meilleures conditions.
La pratique de plusieurs sports aide à lutter contre l’obésité chez les adolescents ainsi que l’esprit d’équipe.
Une nouvelle étude montre que les adolescents qui font partie de trois équipes sportives ou plus ont jusqu’à 39 % moins de risques d’être obèses.
Abandonner les transports en commun et se rendre à l’école à pied ou à vélo peut également aider les adolescents à contrôler leur poids.
Les chercheurs ont constaté que les adolescents qui se rendaient activement à l’école plus de trois jours par semaine présentaient un risque d’obésité inférieur de 33 % à celui des adolescents qui prenaient les transports en commun ou se faisaient conduire à l’école.
La participation à des sports d’équipe présentait un lien direct avec le statut pondéral. Les programmes de prévention de l’obésité devraient envisager des stratégies visant à augmenter la participation aux sports d’équipe chez tous les élèves.
Le sport s’attaque à l’obésité chez les adolescents
Dans le cadre de l’étude, les chercheurs ont interrogé 1 718 lycéens et leurs parents sur leur poids et leur activité physique.
Les adolescents ont été interrogés sur leur participation à des sports d’équipe, sur d’autres activités physiques extrascolaires, sur leur mode de transport pour se rendre à l’école, sur l’éducation physique et sur les activités récréatives pour le plaisir, ainsi que sur leur régime alimentaire.
Dans l’ensemble, 29 % des adolescents étaient en surpoids ou obèses, et 13 % étaient obèses.
Les trois quarts environ des adolescents faisaient partie d’une équipe sportive. Plus précisément :
- 17,4% jouaient dans une équipe sportive.
- 18,6 % faisaient partie de deux équipes sportives.
- 35,3 % faisaient partie de trois équipes sportives ou plus.
Les déplacements actifs vers l’école semblent avoir moins d’impact sur le poids que la participation à une équipe sportive. Seuls 10 % des adolescents se rendaient à l’école à pied ou à vélo plus de trois jours et demi par semaine, et 69 % ont déclaré ne jamais s’y rendre à pied ou à vélo.
Les résultats ont montré que la participation à plusieurs équipes sportives était le facteur le plus important pour réduire le risque d’obésité chez les adolescents.
Les cours d’éducation physique (EP) dispensés aux adolescents ont peu d’impact sur le statut pondéral.
D’autres facteurs tels que l’activité physique extrascolaire, les résultats scolaires et la consommation de fruits et légumes étaient également associés à un risque moindre de surpoids ou d’obésité.
Mais le fait de faire partie de trois équipes sportives ou plus était la seule forme d’activité physique qui réduisait systématiquement le risque de surpoids ou d’obésité chez les adolescents.
Les adolescents qui ont joué dans trois équipes sportives ou plus au cours de l’année écoulée avaient 27 % moins de risques d’être en surpoids ou obèses et 39 % moins de risques d’être obèses par rapport aux adolescents qui n’ont joué dans aucune équipe sportive.
Sur la base de leurs résultats, les chercheurs estiment que le taux national d’obésité chez les adolescents diminuerait de 26 % si tous les adolescents jouaient dans au moins deux équipes sportives par an.
Ils affirment que la participation à des sports au niveau du lycée réduit le risque d’obésité infantile, car elle implique des pratiques et des compétitions régulières qui nécessitent des niveaux d’activité modérés à intenses.
L’étude suggère également que le taux d’obésité infantile chez les adolescents diminuerait de 22 % si tous les adolescents se rendaient à l’école à pied ou à vélo.